Vous vous demandez où part votre argent chaque mois ? La réponse se trouve souvent dans une analyse précise de votre reste à vivre, un indicateur financier crucial. Avez-vous déjà rêvé d’acheter une maison, de partir en vacances ou d’investir dans l’immobilier ? La première étape cruciale est de connaître et maîtriser votre reste à vivre, car il impacte directement vos objectifs financiers.
Le reste à vivre représente la somme d’argent qu’il vous reste après avoir payé toutes vos dépenses obligatoires et essentielles. Il s’agit d’un indicateur clé de votre santé financière personnelle, car il vous permet de déterminer votre capacité à épargner, à investir, notamment dans l’immobilier, et à faire face aux imprévus. Calculer ce montant avec précision est donc fondamental pour une gestion financière saine, la planification de projets et une prise de décisions éclairées, en particulier si vous visez un investissement locatif.
Vous découvrirez comment identifier vos revenus, catégoriser vos dépenses, et interpréter le résultat obtenu pour prendre le contrôle de vos finances personnelles et améliorer votre capacité d’épargne.
Partie 1 : définition précise des revenus pour le calcul de votre reste à vivre
Pour calculer avec précision votre reste à vivre, un outil essentiel pour la gestion de vos finances personnelles, il est indispensable de commencer par identifier clairement vos revenus. Cependant, il est crucial de comprendre la différence entre les différentes notions de revenus, car chacune a un impact différent sur le montant disponible. Le revenu brut, le revenu net imposable et le revenu disponible représentent des montants distincts et il est important de choisir le bon point de départ pour votre calcul du reste à vivre.
Revenu brut vs. revenu net imposable vs. revenu disponible : quel revenu utiliser pour calculer son reste à vivre ?
Le revenu brut est le montant total que vous percevez avant toute déduction, il est rarement utilisé pour la planification budgétaire. Le revenu net imposable est le montant sur lequel sont calculés vos impôts, après certaines déductions et abattements fiscaux. Enfin, le revenu disponible, qui est le montant pertinent pour calculer votre reste à vivre et planifier vos finances, correspond au revenu que vous recevez réellement après impôts et cotisations sociales. C’est ce dernier montant qui reflète votre capacité réelle à couvrir vos dépenses et à épargner, constituant ainsi la base de votre reste à vivre.
Par exemple, si votre revenu brut est de 3500 € par mois, votre revenu net imposable pourrait être de 2900 € après déduction des cotisations sociales et de certaines charges. Cependant, après paiement de l’impôt sur le revenu (prélèvement à la source), votre revenu disponible pourrait être de 2500 €. C’est ce montant de 2500 € que vous devez utiliser comme base pour calculer votre reste à vivre et évaluer votre capacité financière réelle.
Sources de revenus à prendre en compte pour une évaluation précise de son reste à vivre
Il est important de recenser toutes vos sources de revenus pour obtenir une image précise de votre situation financière et calculer correctement votre reste à vivre. Ne vous limitez pas à votre salaire principal ; les revenus complémentaires peuvent jouer un rôle significatif dans votre reste à vivre et ne doivent absolument pas être négligés pour une planification financière adéquate. Prenez en compte les sources de revenus suivantes :
- Salaires et traitements (revenus principaux) : Incluez votre salaire net mensuel, après déduction des impôts et cotisations.
- Pensions (retraite, invalidité, etc.) : Ajoutez le montant de vos pensions perçues mensuellement.
- Allocations (chômage, familiales, etc.) : Comptabilisez les allocations que vous recevez régulièrement.
- Revenus locatifs (loyers perçus) : Si vous possédez un bien immobilier en location, incluez les loyers que vous percevez, après déduction des charges.
- Revenus d’investissements (dividendes, intérêts, etc.) : Ajoutez les revenus générés par vos placements financiers.
- Aides sociales (RSA, prime d’activité, etc.) : Comptabilisez les aides sociales que vous recevez régulièrement.
Prenons l’exemple d’une personne touchant un salaire net de 2000€ et percevant des revenus locatifs de 400€ par mois. Son revenu disponible total s’élève alors à 2400€. Il est crucial d’intégrer cette source de revenu supplémentaire pour évaluer correctement sa capacité financière et optimiser son reste à vivre.
Comment gérer les revenus variables pour un calcul réaliste de son reste à vivre
Si vos revenus sont variables, comme ceux des freelances, des commerciaux ou des entrepreneurs, il est important d’adopter une approche prudente pour calculer votre reste à vivre. Les revenus irréguliers peuvent rendre difficile la planification budgétaire et il est nécessaire d’utiliser des méthodes pour lisser ces fluctuations et obtenir une vision réaliste de votre capacité financière.
Une solution consiste à calculer la moyenne de vos revenus sur une période significative, par exemple, les 12 derniers mois ou les 3 dernières années. Par exemple, si vous êtes freelance, vous pouvez calculer la moyenne de vos revenus sur les 12 derniers mois. Cela vous donnera une estimation plus stable de vos revenus mensuels et vous permettra de mieux anticiper vos dépenses et de planifier votre budget. Vous pouvez utiliser la formule suivante :
Revenu moyen mensuel = Somme des revenus sur la période / Nombre de mois
Supposons que vous ayez gagné 30 000€ sur les 12 derniers mois. Votre revenu moyen mensuel sera de 2500€.
Une autre stratégie consiste à créer un « fonds tampon » pour les mois de revenus faibles. Mettez de côté une partie de vos revenus les mois où ils sont plus élevés pour pouvoir compenser les mois où ils sont plus faibles. Ce fonds vous permettra de maintenir un niveau de vie stable et d’éviter de vous endetter en cas de baisse de revenus. Le montant de ce fonds tampon devrait idéalement couvrir 3 à 6 mois de dépenses essentielles.
Partie 2 : identification et catégorisation des dépenses obligatoires et essentielles pour évaluer son reste à vivre
Après avoir identifié vos revenus, l’étape suivante consiste à recenser et catégoriser vos dépenses obligatoires et essentielles. Il est crucial de bien distinguer ces dépenses des dépenses discrétionnaires (loisirs, sorties, etc.), car elles représentent les charges incompressibles de votre budget et influencent directement votre reste à vivre.
Définition des dépenses obligatoires et essentielles : la base du calcul de votre reste à vivre
Les dépenses obligatoires sont les dépenses que vous êtes légalement tenu de payer, comme les impôts (impôt sur le revenu, taxe foncière, etc.), les remboursements de prêts (prêt immobilier, prêt auto, etc.) ou les pensions alimentaires. Les dépenses essentielles sont les dépenses nécessaires pour assurer votre subsistance et votre bien-être, comme le logement, la nourriture, les transports et la santé. Il est important de noter que la frontière entre ces deux catégories peut parfois être floue, mais l’objectif est de distinguer les dépenses inévitables de celles qui peuvent être ajustées et optimisées. En France, le budget moyen pour le logement représente environ 30% du revenu des ménages.
Par exemple, le remboursement d’un prêt immobilier à un taux de 3,5% est une dépense obligatoire, tandis que les courses alimentaires sont une dépense essentielle. Cependant, le choix du type de logement (appartement ou maison) ou du type de nourriture (produits frais ou produits transformés) peut influencer le montant de ces dépenses. Il est donc important d’analyser attentivement chaque poste de dépense et d’identifier les possibilités d’optimisation pour améliorer son reste à vivre.
Catégories de dépenses à inclure dans le calcul de son reste à vivre
Voici une liste des principales catégories de dépenses à inclure dans votre calcul du reste à vivre, afin d’obtenir une vision complète de vos charges :
- Logement : Loyer/remboursement de prêt immobilier, charges de copropriété, taxes foncières, assurance habitation, énergie (électricité, gaz, chauffage), eau. En moyenne, le loyer représente 800€ par mois en France.
- Alimentation : Courses alimentaires, repas pris à l’extérieur (avec une distinction entre les repas occasionnels et les repas réguliers). Le budget moyen pour l’alimentation est de 400€ par mois et par personne.
- Transport : Transports en commun (abonnement mensuel à 75€ en moyenne), carburant, entretien du véhicule, assurance auto, stationnement, péages.
- Santé : Mutuelle, frais médicaux non remboursés, médicaments. Le coût moyen d’une mutuelle est de 50€ par mois.
- Crédits et dettes : Remboursements de prêts (immobilier, auto, consommation), découverts bancaires.
- Impôts : Impôt sur le revenu (prélèvement à la source), taxe d’habitation (si applicable), autres impôts et taxes.
- Assurances : Assurance auto, assurance habitation, assurance santé, assurance vie (si considérée comme obligatoire).
- Autres : Garde d’enfants, pensions alimentaires, abonnements obligatoires (téléphone, internet à 30€ par mois en moyenne).
Il est crucial d’être exhaustif dans votre recensement des dépenses. N’oubliez pas les petites dépenses régulières, comme les abonnements à des services en ligne (Netflix à 13,49€ par mois), les frais bancaires ou les cotisations à des associations. Ces petites sommes peuvent s’accumuler rapidement et avoir un impact significatif sur votre reste à vivre. Selon une étude de l’INSEE, les dépenses imprévues représentent environ 5% du budget des ménages.
Conseils pour identifier précisément ses dépenses et mieux calculer son reste à vivre
Pour identifier précisément vos dépenses et calculer votre reste à vivre de manière fiable, vous pouvez utiliser différentes méthodes :
- Consulter vos relevés bancaires : ils vous donneront un aperçu détaillé de toutes vos transactions et vous permettront de catégoriser vos dépenses.
- Utiliser des applications de suivi budgétaire : ces applications, comme Bankin’ ou Linxo, vous permettent de catégoriser automatiquement vos dépenses et de suivre leur évolution.
- Mettre en place un tableau de suivi des dépenses : vous pouvez utiliser un tableur (Excel, Google Sheets) ou un cahier pour enregistrer toutes vos dépenses au fur et à mesure, en les classant par catégorie.
Quelle que soit la méthode que vous choisissez, l’important est d’être rigoureux et de ne rien oublier. Prenez le temps de passer en revue vos relevés bancaires et vos factures pour vous assurer que vous avez bien recensé toutes vos dépenses et que vous avez une vision claire de votre situation financière.
Partie 3 : la formule de calcul précise du reste à vivre et exemples concrets
Une fois que vous avez identifié vos revenus et vos dépenses obligatoires et essentielles, vous pouvez enfin calculer votre reste à vivre. La formule de calcul est simple et directe, mais il est important de l’appliquer correctement et d’utiliser des chiffres précis pour obtenir un résultat fiable et pertinent pour votre planification financière.
Présentation claire de la formule de calcul du reste à vivre : une étape cruciale
La formule de calcul du reste à vivre est la suivante :
Reste à vivre = Revenu Disponible – Dépenses Obligatoires et Essentielles
Cette formule vous permet de déterminer le montant d’argent qu’il vous reste chaque mois après avoir couvert vos dépenses incompressibles. Ce montant représente votre capacité à épargner, à investir, à vous faire plaisir et à faire face aux imprévus. Un reste à vivre confortable est un signe de bonne santé financière et vous offre une plus grande liberté dans vos choix et vos projets.
Illustrations avec des exemples concrets : le calcul du reste à vivre en pratique
Pour illustrer cette formule et vous aider à mieux comprendre le calcul du reste à vivre, prenons quelques exemples concrets de profils différents :
Exemple 1 : Célibataire à faible revenu
Revenu disponible : 1400 €
Dépenses obligatoires et essentielles : 950 € (loyer, nourriture, transport, etc.)
Reste à vivre : 1400 € – 950 € = 450 €
Exemple 2 : Couple avec deux enfants
Revenu disponible : 4200 €
Dépenses obligatoires et essentielles : 3200 € (logement, nourriture, transport, garde d’enfants, etc.)
Reste à vivre : 4200 € – 3200 € = 1000 €
Exemple 3 : Personne retraitée
Revenu disponible : 1900 €
Dépenses obligatoires et essentielles : 1600 € (logement, nourriture, santé, etc.)
Reste à vivre : 1900 € – 1600 € = 300 €
Interprétation du résultat : comment évaluer la pertinence de son reste à vivre ?
L’interprétation du montant de votre reste à vivre dépend de votre situation personnelle, de vos objectifs financiers et de votre niveau de vie. Cependant, on peut dégager quelques tendances générales pour vous aider à évaluer la pertinence de votre reste à vivre :
- Reste à vivre élevé (supérieur à 1000 €) : Vous avez une capacité d’épargne et d’investissement importante. Vous pouvez envisager de réaliser des projets à long terme (achat immobilier, retraite) ou de vous constituer une sécurité financière solide.
- Reste à vivre moyen (entre 500 € et 1000 €) : Vous avez des marges de manœuvre possibles pour optimiser vos dépenses et augmenter votre capacité d’épargne. Vous pouvez essayer de réduire certaines dépenses non essentielles ou de renégocier vos contrats (assurance, téléphone, énergie).
- Reste à vivre faible (inférieur à 500 €) : Vous devez revoir votre budget et vos habitudes de consommation de toute urgence. Vous devez identifier les postes de dépenses que vous pouvez réduire et envisager de rechercher des sources de revenus supplémentaires pour améliorer votre situation financière.
Partie 4 : que faire avec son reste à vivre ? stratégies pour optimiser la gestion de vos finances
Une fois que vous avez calculé votre reste à vivre, il est important de savoir comment l’utiliser de manière efficace pour atteindre vos objectifs financiers et améliorer votre qualité de vie. La gestion de votre reste à vivre est un élément clé de votre planification financière personnelle et vous permet de prendre le contrôle de votre argent.
Épargne : la base de la sécurité financière et de la réalisation de vos projets
L’épargne est un élément essentiel de la sécurité financière. Il est important de constituer une épargne de précaution pour faire face aux imprévus (perte d’emploi, maladie, réparation de voiture, etc.) et d’épargner pour des projets futurs (achat d’une maison, retraite, voyage, études des enfants, etc.). Une règle de base souvent conseillée est de viser une épargne de précaution équivalente à 3 à 6 mois de dépenses essentielles. En France, le taux d’épargne moyen des ménages est d’environ 15% de leur revenu disponible.
En fonction de votre niveau de revenu et de votre reste à vivre, vous pouvez viser différents pourcentages d’épargne. Voici quelques repères :
- Reste à vivre élevé : Visez un taux d’épargne de 20 % à 30 % de votre revenu disponible.
- Reste à vivre moyen : Visez un taux d’épargne de 10 % à 20 % de votre revenu disponible.
- Reste à vivre faible : Essayez d’épargner au moins 5 % de votre revenu disponible, même si cela vous semble difficile. Chaque petit effort compte et vous permettra de vous constituer une petite réserve pour les imprévus.
Investissement : faire fructifier votre argent à long terme
Si vous avez un reste à vivre confortable et que vous avez déjà constitué une épargne de précaution suffisante, vous pouvez envisager d’investir une partie de votre argent pour le faire fructifier à long terme et atteindre vos objectifs financiers. Il existe différentes options d’investissement, chacune présentant ses propres avantages et inconvénients :
- Immobilier : Investir dans l’immobilier peut être un bon moyen de se constituer un patrimoine à long terme et de générer des revenus locatifs. Cependant, il est important de bien se renseigner et de prendre en compte les frais liés à l’achat et à la gestion d’un bien immobilier (taxes, entretien, etc.).
- Bourse : Investir en bourse peut être plus risqué, mais aussi plus rentable. Il est important de se renseigner sur les différents types d’actions et d’obligations et de diversifier ses investissements pour limiter les risques. Vous pouvez investir directement ou via des fonds d’investissement (SICAV, FCP).
- Assurance-vie : L’assurance-vie est un produit d’épargne qui offre des avantages fiscaux intéressants. Vous pouvez investir en fonds en euros (placement sécurisé) ou en unités de compte (placement plus risqué, mais potentiellement plus rentable).
Le choix de l’investissement dépend de votre profil de risque, de vos objectifs financiers, de votre horizon de placement et de vos connaissances en matière de finance. N’hésitez pas à demander conseil à un conseiller financier pour vous aider à faire le bon choix et à optimiser vos placements.
Optimisation des dépenses : identifier les marges de manœuvre pour augmenter son reste à vivre
Si votre reste à vivre est faible ou moyen, il est important d’optimiser vos dépenses pour libérer des marges de manœuvre et augmenter votre capacité d’épargne. Commencez par identifier les dépenses non essentielles que vous pouvez réduire ou supprimer :
- Loisirs : Réduisez vos sorties au restaurant, vos abonnements à des services de streaming, vos achats impulsifs ou vos activités coûteuses.
- Abonnements inutiles : Annulez les abonnements que vous n’utilisez pas ou que vous pouvez remplacer par des alternatives moins chères.
Renégociez vos contrats (assurance, téléphone, énergie) pour obtenir de meilleurs tarifs. Comparez les offres des différents fournisseurs et n’hésitez pas à changer de fournisseur si vous trouvez une offre plus avantageuse. Vous pouvez utiliser des comparateurs en ligne pour faciliter cette démarche.
Remise en question des dépenses essentielles : comment réduire les charges incompressibles ?
Même les dépenses essentielles peuvent être optimisées. Voici quelques pistes à explorer pour réduire vos charges incompressibles et améliorer votre reste à vivre :
- Logement : Si votre loyer ou votre remboursement de prêt immobilier est trop élevé, envisagez de déménager dans un logement plus petit ou dans une zone moins chère. Vous pouvez également renégocier votre prêt immobilier pour obtenir un taux d’intérêt plus avantageux.
- Alimentation : Cuisinez à la maison au lieu de manger au restaurant. Planifiez vos repas et faites une liste de courses pour éviter les achats impulsifs. Achetez des produits de saison, profitez des promotions et privilégiez les produits en vrac.
- Transport : Utilisez les transports en commun, le vélo ou la marche au lieu de la voiture. Si vous devez utiliser la voiture, covoiturez avec d’autres personnes ou optimisez vos trajets pour économiser du carburant.
Partie 5 : les erreurs à éviter lors du calcul du reste à vivre : conseils pour une évaluation fiable
Le calcul du reste à vivre peut sembler simple, mais il est important d’éviter certaines erreurs courantes pour obtenir un résultat précis et fiable. Ces erreurs peuvent fausser votre analyse et vous conduire à prendre de mauvaises décisions financières. Voici quelques conseils pour éviter ces pièges :
Oublier des dépenses : l’importance d’une analyse exhaustive
L’une des erreurs les plus fréquentes est d’oublier certaines dépenses, notamment les petites dépenses régulières. Ces petites sommes peuvent s’accumuler rapidement et avoir un impact significatif sur votre reste à vivre. Pensez aux abonnements (streaming, sport, etc.), aux frais bancaires, aux pourboires, aux petits achats en ligne, aux cadeaux, aux frais de loisirs, etc. Prenez le temps de passer en revue vos relevés bancaires et vos factures pour recenser toutes vos dépenses, même les plus petites.
Sous-estimer les dépenses variables : anticiper les fluctuations
Les dépenses variables, comme l’alimentation, le transport ou les loisirs, peuvent fluctuer d’un mois à l’autre en fonction de vos activités et de vos besoins. Il est donc important de ne pas les sous-estimer. Pour être prudent, vous pouvez surestimer légèrement ces dépenses ou utiliser une moyenne sur plusieurs mois pour tenir compte des variations saisonnières. Par exemple, si vous savez que vous dépensez plus en vacances, prenez en compte cette augmentation dans votre calcul.
Ne pas tenir compte des revenus variables : lisser les fluctuations pour une vision réaliste
Si vos revenus sont variables, il est important d’utiliser une méthode pour lisser ces fluctuations et obtenir une estimation plus précise de votre reste à vivre. Calculez la moyenne de vos revenus sur plusieurs mois ou années et utilisez ce montant pour votre calcul. N’oubliez pas de mettre de côté une partie de vos revenus les mois où ils sont plus élevés pour compenser les mois où ils sont plus faibles et constituer votre fonds de tampon.
Utiliser des estimations au lieu de chiffres réels : la précision est essentielle
Pour obtenir un résultat précis et fiable, il est important d’utiliser des chiffres réels basés sur vos relevés bancaires et vos factures. Évitez d’utiliser des estimations approximatives ou des chiffres « au pif », car ils peuvent vous induire en erreur. Prenez le temps de passer en revue vos relevés et vos factures pour recenser toutes vos dépenses avec précision et obtenir une vision claire de votre situation financière.
En conclusion, le calcul précis de votre reste à vivre est un outil puissant pour une meilleure gestion de vos finances personnelles. Il vous permet de prendre le contrôle de votre argent, d’atteindre vos objectifs financiers et d’améliorer votre qualité de vie. En évitant les erreurs courantes et en appliquant les conseils de cet article, vous serez en mesure de calculer votre reste à vivre avec précision et de l’utiliser de manière efficace pour optimiser vos finances.