Publié le : 14 août 20194 mins de lecture

Partir en retraite n’est pas toujours source de sérénité. Parfois, l’on se demande si la pension suffira, si l’on va perdre son train de vie, ou si l’on doit garder une activité professionnelle à part. La solution tout indiquée est la vente d’un bien immobilier (souvent sa résidence principale) en viager.

Qu’est-ce qu’un viager ?

Vendre un bien en viager signifie vendre sa maison ou son appartement, en recevant le prix de manière différé, sous forme de rente. En général, une partie du prix est reçue à titre de premier paiement (un tiers ou environ trente pour cent), et le reste est différée mensuellement, jusqu’à ce que survient le décès du vendeur, auquel cas, le bien devient propriété de l’acheteur. La fixation des sommes (premier apport et mensualité) à payer peut se faire de gré à gré (à l’amiable), ou à travers l’expertise d’un bureau d’études spécialisés en viager.  Le bouquet, ou premier paiement n’est pas une obligation lors d’une vente en viager. Les parties peuvent choisir un paiement sans bouquet, de manières mensuelles, trimestrielles ou annuelles selon le cas.

Les avantages d’un viager

Certes, il est important de laisser un patrimoine conséquent à ses enfants, mais le plus important, c’est de ne pas être une source de tracas pour eux. En effet, avec l’âge, les soucis de  santé, et les dépenses y afférentes augmentent. L’avantage d’avoir une source de revenue à vie ou rente viagère, c’est d’être assuré d’avoir de l’argent jusqu’à son décès. On peut partir à la retraite, ou même à l’aventure de façon sereine.

L’autre avantage de la vente en viager se trouve aussi la possibilité de  redresser le prix, en fonction de l’inflation ou de l’envolée des prix sur le marché ou la zone de vente.

Les règles d’un viager

Si la vente en viager se fait de gré à gré, sans passer par un bureau d’études, il est quand même besoin de faire appel à un notaire, pour voir les barèmes et les modalités de calcul de la rente. Cette modalité prend en compte, l’âge du vendeur (débirentier) au moment de la conclusion du contrat, son espérance de vie, la valeur de la propriété immobilière, et le prix de location si le bien était loué. L’acheteur (crédirentier), ne doit disposer d’aucun élément concernant une pathologie affectant le débirentier au moment du contrat sous peine d’annulation du contrat de vente. La vente peut se faire aussi de deux façons : en viager libre (le débirentier dispose du bien dès la signature) ou en viager occupé (le crédirentier dispose du bien pour usage ou location jusqu’à son décès).